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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 09:09
L'homme vulgaire aime ceux qui lui paraissent bons ; le sage étend sa plus grande sympathie à ceux qu'il voit être méchants parce qu'il a sondé leur misère.
                                                                                 Alexandra David-Neel
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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 10:23
Mieux vaut manger une tranche de pain debout qu’un steak à genoux.
                                                                                                                                                                        Michel Chartrand
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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 10:04
Ravisse Tournai, ch'est pas min coin, mais ch'est ichi que j'vis dpuis chinq ans. Mi ch'u d'Henin-Beaumont,  cha ch'aplot Henin-Lietard d'min temp.Henin-Lietard
N'impêche qu'ichi, à Tournai, ches gins, y parltent picard. Ch'est comme du ch'ti, mais à la belch.
Y a même des chinsonniers qui s'appeltent "le cabaret wallon"link, y font des spectac tout en picard et cha rigol bin. Ch'est que des hommes . Alors, ya un aut groupe qui ch'appelle " Les filles chelles picardes", ch'est que des femmes. Elles parltent et chintent in picard aussi. Et, comme y a ine télé locale, t'es peu les vir ach post.
Si té  veux rigoler, t'émeuvoir et t'souvenir, regarde Notélé ou mieux, va les vire !
Rinseine-teu, ch'est à Tournai, y a un site.
Tournai, ch'est pas loin d'Lille, ni d'Lens, ni de l'côte d'Opale, ches gens y sont sympas, y z'aimtent bin rigoler et faire el fête.
Allez mes gins, in vous attind pour boire ine bonne bière, rire et chinter !
In peut qu'mincher, les tournaisiens sont là.

Les Tournaisiens sont là !

D'Adolphe Delmee (1820-1891)

Leray l'a dit dins les guerr's de la France,                             Le roi l'a dit dans les guerres de la France,

Quand l'Caporal s'apprèteot à buquer,                                  Quand le caporal (Napoléon) s'apprêtait à frapper,

S'ortournant su s'n'officier d'ordonnance                               Se retournant sur l'officier d'ordonnance

"Dis deonc, l'ami, c'qu'on peut bêteot qu'mincher?"            "Dis donc l'ami, est-ce qu'on peut bientot commencer ?"

No n'aid'-de-camp s'ertourneot tout d'ein traque,                  Notre aide de camp se retournait d'un coup

R'weitieot au leon et puis diseot comm' cha                          Regardait au loin et puis disait comme ça

"Sa Majesté, on peut donner l'attaque,                                    " Sa majesté, on peut donner l'attaque,

On peut qu'mincher, les Tournaisiens sont là!"                     On peut commencer, les tournaisiens sont là !

On peut qu'mincher, les Tournaisiens sont là,

On peut qu'mincher, les Tournaisiens sont là!

Tralala la la la la lala lala

La lalalalala !

2.

D'aussi longtemps que l'mémoire l'permette,                        D'aussi logtemps que la mémoire le permette,

Cha 'té comm' cha, dins la guerr', dins la paix                        C'était comme ça, dans la guerre, dans la paix

D'Jérusalem, ti-est-c' qui feonche les ferniètes                      De Jérusalem, qui est-ce qui fonce les fenêtres

Tous les prumiers, ch'est deux infants d'Tournai.                  Tous les premiers, c'est deux enfants de Tournai.

Et Godefroid, tout in suivant leu trache                                      Et, Godefroid, tout en suivant leur trace

D'ein veox d'taureau, crieot à ses soldats                                 D'une voix de taureau, criait à ses soldats

"On peut passer, pour tertouss i-a de l'plache,                       "On peut passer, pour tous, y a de la place,

On peut rintrer, les Tournaisiens sont là                                   On peut rentrer, les tournaisiens sont là

On peut rintrer, les Tournaisiens sont là

On peut rintrer, les Tournaisiens sont là

Tralala la la la la lala lala

La lalalalala !

3.

Ein peu pus tard, quand les rois, heomm's de tiête,              Un peu plus tard, quand les rois, hommes de tête,

F'seottent tuer nos pèr's pour des brins d'tchiens,                  Faisaint tuer nos pères pour des bruns de chien

Etant su l'point d'attraper ein doguette                                       Etant sur le point d'attraper une défaite

I v'neottent querr' l'appui des Tournaisiens                               Ils venaient chercher l'appui des tournaisiens

Le Roi Louis connisseot bin cell' sorte,                                     Le roi Louis connaissait bien ces gens 

Car i diseot, in s'mettant su s'matl'as                                         Car, il disait en se mettant sur le matelas

"Je r'pose en paix, ne fermez pas la porte,                               " Je repose en paix, ne fermez pas la porte

J'peux m'endormir, les Tournaisiens sont là!"                          Je peux m'endormir, les tournaisiens sont là!"

J'peux m'endormir, les Tournaisiens sont là!"

J'peux m'endormir, les Tournaisiens sont là!"

Tralala la la la la lala lala

La lalalalala !

4.

Dix-huit chint trinte éclate, et la Belgique                                  Dix huit cent trente éclate, et la Belgique

Tout d'ein seul beond à Bruxell's a volé,                                   Tout d'un seul bond à Bruxelles a volé,

A pied, à qu'veau, heomm's posés et pratiques                     A pied, à cheval ,hommes posés et pratiques

Autour du Parc, nos gins veont s'imbusquer.                          Autour du parc, nos gens vont s'embusquer.

Les Brabancheons, in orwettiant leux faches                          Les brabançons, en regardant leurs faces ? 

Ont demandé :"Quoi qu'ch'est qu'ces gaillards-là ?"             Ont demandé : " Qui c'est que ces gaillards-là ?"

Quand i-eont su d'quoi, i-eont dit "                                             Quand ils ont su quoi, ils ont dit "

Nous seomm's à plache,                                                            Nous sommes en place,

Nous seomm's sauvés, les Tournaisiens sont là!"               Nous sommes sauvés ,les tournaisiens sont là !"

Nous seomm's sauvés, les Tournaisiens sont là!"

Nous seomm's sauvés, les Tournaisiens sont là!"

Tralala la la la la lala lala

Il y a sans doute des erreurs de traduction, je ne suis pas diplômée en picard. Vous pouvez me signaler les erreurs.

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 11:43
LE PIRE n'est pas la méchanceté des gens mauvais,
mais
LE SILENCE des gens bien
.

 

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 11:34
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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 11:08
J'voudrais bien
Mais, j'peux point.
C'est pas facile d'avoir du style quand on est une fille comme moué.
c'est pas facile quand on aime diriger.

Mais, quand le parti me donne des voix, me tire par les pieds.
ça me chatouille
ça me gratouille
ça me donne des idées
j'fais des bêtises sur les télés.
j'peux point m'en empêcher.
c'est pas facile quand on aime diriger.

J'voudrais bien
Mais, j'peux point.

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 20:03

11 novembre 2008    Déclaration d’Atiq Rahimi


Informé de l’arrestation dans la région de Calais de dizaines de jeunes Afghans qui tentent de passer en Grande-Bretagne, de leur placement en rétention au CRA de Coquelle et des menaces d’expulsion par charter qui pèsent sur eux, l’écrivain franco-afghan Atiq Rahimi, prix Goncourt 2008 fait la déclaration suivante :

La présence en France de ces 54 jeunes afghans témoigne de la situation que connaît actuellement l’Afghanistan.

Les renvoyer dans leur pays c’est les condamner à un avenir incertain, c’est prendre le risque de les laisser aux mains des fondamentalistes qui détournent le désespoir de cette jeunesse à des fins religieuses extrémistes.

Pour combattre l’obscurantisme , les armes à notre disposition sont multiples ; mais la plus sûre et la plus efficace est l’éducation. En offrant l’asile à ces jeunes, comme elle le fit pour moi en 1985, la France les aidera à poursuivre leurs études et à ne pas tomber dans l’abîme de l’ignorance.

Atiq Rahimi
Lauréat du prix Goncourt 2008


A Calais, les 7,8,9 novembre, la police s'est livrée à une chasse à l'homme, type chasse à courre avec hélicoptères, projecteurs et chiens pour débusquer une cinquantaine de jeunes afgans qui se cachaient dans la jungle.
D'habitude, on les gaze et on brûle leurs maigres affaires.
Ces jeunes afgans viennent en majorité du Pakistan où ils ont fui dans un premier temps.
On sait que si on les "largue" en Afganistan, ils seront mutilés , puis executés; c'est ce qui est arrivé aux précédents expulsés, notamment d'Australie.
Peu importe, ce sont des clandestins, des sans papiers, des gens qui ne respectent pas nos lois.
De la racaille, quoi . Nettoyons - la au charter !
Nous pouvons dormir sur nos deux oreilles, la loi est de notre côté. Et, politique du chiffre oblige !
NO COMMENT !!!
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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 08:46
Aimer est un verbe difficile à conjuguer, son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif et son futur est toujours conditionnel.
                                                                                                                       Cocteau
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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 10:05
Travailler à construire la paix, c'est de bonne guerre !
La plus longue et la plus difficile à gagner !
Heureusement, même si les combattants sont peu nombreux, il en restera toujours.
Telle, Myriam Makeba !
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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 08:09
Combien de guerres et de conflits armés y a -t-il encore sur notre terre ?
On n'a pas encore trouvé des moyens de résoudre les problèmes autrement qu'en supprimant des vies.
Avec ces éternels bien pensants qui croient qu'ils font des guerres justes et souvent, ce sont ceux-là même qui ne partent pas, ni même ne laissent partir leurs enfants.
En gros, la guerre, c'est souvent des gens , jeunes, qui partent avec des grandes idées idéalistes ou alors, pas d'idées du tout et ils se retrouvent dans la boue, le sang et l'horreur. Certains finissent parfois par devenir froids, sadiques, pervers, d'autres héroïques, beaucoup désabusés et écoeurés.
J'ai du mal à comprendre qu'on se glorifie d'avoir fait une guerre. C'est toujours une défaite pour l'humanité, toujours.
La guerre ne tue pas que les corps, hélas !

Non, je ne méprise pas ceux qui sont morts à la guerre, mais j'ai une infinie tristesse par rapport à cette réalité, incontournable, semble-t-il.

Quel bonheur de vivre dans une Europe en paix depuis 60 ans !
Mais, est-ce que ça va durer ?

Les deux oncles  BRASSENS
C'était l'oncle Martin, c'était l'oncle Gaston
L'un aimait les Tommies, l'autre aimait les Teutons
Chacun, pour ses amis, tous les deux ils sont morts
Moi, qui n'aimais personne, eh bien ! je vis encor

Maintenant, chers tontons, que les temps ont coulé
Que vos veuves de guerre ont enfin convolé
Que l'on a requinqué, dans le ciel de Verdun
Les étoiles ternies du maréchal Pétain

Maintenant que vos controverses se sont tues
Qu'on s'est bien partagé les cordes des pendus
Maintenant que John Bull nous boude, maintenant
Que c'en est fini des querelles d'Allemand

Que vos fill's et vos fils vont, la main dans la main
Faire l'amour ensemble et l'Europ' de demain
Qu'ils se soucient de vos batailles presque autant
Que l'on se souciait des guerres de Cent Ans

On peut vous l'avouer, maintenant, chers tontons
Vous l'ami les Tommies, vous l'ami des Teutons
Que, de vos vérités, vos contrevérités
Tout le monde s'en fiche à l'unanimité

De vos épurations, vos collaborations
Vos abominations et vos désolations
De vos plats de choucroute et vos tasses de thé
Tout le monde s'en fiche à l'unanimité

En dépit de ces souvenirs qu'on commémor'
Des flammes qu'on ranime aux monuments aux Morts
Des vainqueurs, des vaincus, des autres et de vous
Révérence parler, tout le monde s'en fout

La vie, comme dit l'autre, a repris tous ses droits
Elles ne font plus beaucoup d'ombre, vos deux croix
Et, petit à petit, vous voilà devenus
L'Arc de Triomphe en moins, des soldats inconnus

Maintenant, j'en suis sûr, chers malheureux tontons
Vous, l'ami des Tommies, vous, l'ami des Teutons
Si vous aviez vécu, si vous étiez ici
C'est vous qui chanteriez la chanson que voici

Chanteriez, en trinquant ensemble à vos santés
Qu'il est fou de perdre la vie pour des idées
Des idées comme ça, qui viennent et qui font
Trois petits tours, trois petits morts, et puis s'en vont

Qu'aucune idée sur terre est digne d'un trépas
Qu'il faut laisser ce rôle à ceux qui n'en ont pas
Que prendre, sur-le-champ, l'ennemi comme il vient
C'est de la bouillie pour les chats et pour les chiens

Qu'au lieu de mettre en joue quelque vague ennemi
Mieux vaut attendre un peu qu'on le change en ami
Mieux vaut tourner sept fois sa crosse dans la main
Mieux vaut toujours remettre une salve à demain

Que les seuls généraux qu'on doit suivre aux talons
Ce sont les généraux des p'tits soldats de plomb
Ainsi, chanteriez-vous tous les deux en suivant
Malbrough qui va-t-en guerre au pays des enfants

O vous, qui prenez aujourd'hui la clé des cieux
Vous, les heureux coquins qui, ce soir, verrez Dieu
Quand vous rencontrerez mes deux oncles, là-bas
Offrez-leur de ma part ces "Ne m'oubliez pas"

Ces deux myosotis fleuris dans mon jardin
Un p'tit forget me not pour mon oncle Martin
Un p'tit vergiss mein nicht pour mon oncle Gaston
Pauvre ami des Tommies, pauvre ami des Teutons...
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