I S T 
R Y
22 septembre 2008
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10:13
La Belgique , de nouveau, dans l'impasse.
Difficile à comprendre pour les français, dont je suis.
Mais, vivant en Belgique depuis huit ans, résidente depuis quatre ans , ayant le droit de voter aux élections communales, je commence à comprendre un peu le fonctionnement de l'état.
C'est complexe à comprendre et complexe à expliquer.
En fait, contrairement à la plupart des états européens, la politique en Belgique, est une politique du compromis et cela a toujours fonctionné ainsi.
Seulement, cette fois, depuis les élections de juin 2007, les différents partis en place et en charge de trouver un projet politique cohérent pour avancer ensemble ne cessent de se quereller et sont incapables de trouver le nécessaire compromis qui permettrait au gouvernement de travailler sereinement.
Comment résumer ?
Les wallons sont passés de riches à pauvres, et de plein emploi à presque 20 % de chômage suite à la fin des charbonnages, la fermeture des usines sidérurgiques, métallurgiques et de toute industrie qui découlait du charbon. La wallonie se relève doucement et les gens se reconvertissent, mais comme dans le Nord de la France, il faut donner du temps au temps pour se faire.
Les flamands sont passés de pauvres à riches, la Flandre est devenue une des plus riches régions d'Europe , les flamands ont rivalisé d'inventions et d'idées constructives pour sortir de la pauvreté et ont gardé envers les wallons une sorte de rancune de l'époque où ceux-ci avaient un peu tous les pouvoirs.
Cependant, certains disent que lors de gros coups durs pour les ouvriers, il y a eu une vrai solidarité entre ouvriers flamands et ouvriers wallons, comme pour Renault à Villevoorde.
Mais, en Flandre, il est de bon ton de dire que les flamands travaillent pour les wallons et que ceux-ci sont des chômeurs et des paresseux.
Les flamands représentent 60% de la population et sont majoritaires .
La majorité de la population se regroupe à Bruxelles qui est capitale européenne et en majorité de langue française, mais entourée de communes flamandes, telle Zaventem (aéroport de Bruxelles ). Ces communes se durcissent autour de leur langue et imposent des conditions drastiques pour les francophones qui s'installent chez eux. Ceux-ci sont nombreux en banlieu de la capitale.
Il y a deux parlements : wallons et flamands.
Le gouvernement et l'assemblée sont composés de flamands et de wallons qui doivent mettre en oeuvre une politique du compromis comme je l'ai dit plus haut.
Il y a trois régions ; la Wallonie, la Flandre et Bruxelles capitale, mais deux communautés et chacun a des compétences sur le terrain.
Le problème actuel, c'es que la NVA ,parti flamand qui formait un cartel avec la CD&V se retire du gouvernement, mais pas du parlement flamand et la CDNV doit soit se retirer du gouvernement et rejoindre la NVA, soit ne pas rejoindre la NVA et déplaire à l'électorat flamand. Et, comme ils sont majoritaires en Belgique, on ne peut pas gouverner sans eux.
La NVA est un parti d'extrême droite flamand et le CD&V libéral flamand.
En Wallonie, il y a le MR, libéral, le CDH, centre droit, le PS et les écolos.
A Bruxelles, il y a encore d'autres noms de parti que je ne connais pas.
S'il n'y a pas une solution rapide, les belges devront revoter, mais rien ne dit que les majorités vont changer et il n'est pas sûre que le problème puisse se résoudre par les urnes.
Ai-je été claire ? 
Je ne suis pas sûre. Surtout que Jacques me souffle qu'il y a aussi une communauté de langue allemande.Je lui ai dit : "Ah, tais-toi,tais-toi, tu m'affoles ...."
C'est une histoire belge, mais pas drôle !
D'un conflit wallons-flamands ,on est passé à un conflit flamands-flamands et wallons.
Et, le roi, dans tout ça, il n'a jamais autant bossé que depuis un an. Et, Leterme, premier ministre, CD&V, ça fait trois fois qu'il démissionne sans succés, lui, le flamand qui chante si bien la Marseillaise .
J'aime quand même bien la Belgique.
"Quand on aime, ce n'est pas comme quand on n'aime pas !"
Difficile à comprendre pour les français, dont je suis.
Mais, vivant en Belgique depuis huit ans, résidente depuis quatre ans , ayant le droit de voter aux élections communales, je commence à comprendre un peu le fonctionnement de l'état.
C'est complexe à comprendre et complexe à expliquer.
En fait, contrairement à la plupart des états européens, la politique en Belgique, est une politique du compromis et cela a toujours fonctionné ainsi.
Seulement, cette fois, depuis les élections de juin 2007, les différents partis en place et en charge de trouver un projet politique cohérent pour avancer ensemble ne cessent de se quereller et sont incapables de trouver le nécessaire compromis qui permettrait au gouvernement de travailler sereinement.
Comment résumer ?
Les wallons sont passés de riches à pauvres, et de plein emploi à presque 20 % de chômage suite à la fin des charbonnages, la fermeture des usines sidérurgiques, métallurgiques et de toute industrie qui découlait du charbon. La wallonie se relève doucement et les gens se reconvertissent, mais comme dans le Nord de la France, il faut donner du temps au temps pour se faire.
Les flamands sont passés de pauvres à riches, la Flandre est devenue une des plus riches régions d'Europe , les flamands ont rivalisé d'inventions et d'idées constructives pour sortir de la pauvreté et ont gardé envers les wallons une sorte de rancune de l'époque où ceux-ci avaient un peu tous les pouvoirs.
Cependant, certains disent que lors de gros coups durs pour les ouvriers, il y a eu une vrai solidarité entre ouvriers flamands et ouvriers wallons, comme pour Renault à Villevoorde.
Mais, en Flandre, il est de bon ton de dire que les flamands travaillent pour les wallons et que ceux-ci sont des chômeurs et des paresseux.
Les flamands représentent 60% de la population et sont majoritaires .
La majorité de la population se regroupe à Bruxelles qui est capitale européenne et en majorité de langue française, mais entourée de communes flamandes, telle Zaventem (aéroport de Bruxelles ). Ces communes se durcissent autour de leur langue et imposent des conditions drastiques pour les francophones qui s'installent chez eux. Ceux-ci sont nombreux en banlieu de la capitale.
Il y a deux parlements : wallons et flamands.
Le gouvernement et l'assemblée sont composés de flamands et de wallons qui doivent mettre en oeuvre une politique du compromis comme je l'ai dit plus haut.
Il y a trois régions ; la Wallonie, la Flandre et Bruxelles capitale, mais deux communautés et chacun a des compétences sur le terrain.
Le problème actuel, c'es que la NVA ,parti flamand qui formait un cartel avec la CD&V se retire du gouvernement, mais pas du parlement flamand et la CDNV doit soit se retirer du gouvernement et rejoindre la NVA, soit ne pas rejoindre la NVA et déplaire à l'électorat flamand. Et, comme ils sont majoritaires en Belgique, on ne peut pas gouverner sans eux.
La NVA est un parti d'extrême droite flamand et le CD&V libéral flamand.
En Wallonie, il y a le MR, libéral, le CDH, centre droit, le PS et les écolos.
A Bruxelles, il y a encore d'autres noms de parti que je ne connais pas.
S'il n'y a pas une solution rapide, les belges devront revoter, mais rien ne dit que les majorités vont changer et il n'est pas sûre que le problème puisse se résoudre par les urnes.
Ai-je été claire ?
C'est une histoire belge, mais pas drôle !
D'un conflit wallons-flamands ,on est passé à un conflit flamands-flamands et wallons.
Et, le roi, dans tout ça, il n'a jamais autant bossé que depuis un an. Et, Leterme, premier ministre, CD&V, ça fait trois fois qu'il démissionne sans succés, lui, le flamand qui chante si bien la Marseillaise .
J'aime quand même bien la Belgique.
"Quand on aime, ce n'est pas comme quand on n'aime pas !"
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