Mon avis perso qui est une conviction récurrente, c'est qu'il faut s'efforcer autant que possible de gérer les situations avec humanité et voter des lois qui ne soient pas si restrictives et stupides qu'elles ne peuvent que provoquer des drames humains et des révoltes, ainsi que ,comme on le voit depuis des mois, de plus en plus de cas de désobéissance civile.
Quand une loi est trop souvent mise en cause , critiquée et bafouée, il faut la changer ou l'adapter. Malheureusement, les lois sur l'immigration ont tellement changée depuis cinq ans que ,même les préfectures et les magistrats ont du mal à s'y retrouver.
Je pense aussi qu'une immigration dite "choisie" ne peut pas être acceptée si elle consiste à aller "faire son marché" dans les pays "dit" pauvres et prendre ceux dont nous avons besoin.
On sait qu'il y a ,en France, plus de médeçins béninois qu'au Bénin.
Mais, quoique l'on fasse et quelles que soient nos lois, il y aura toujours des jeunes qui viendront tenter leur chance dans les pays "dit" riches. Ne ferions-nous pas de même à leur place ?
Il faudra encore du temps avant que l'Afrique, entre autres, mettent en place des démocraties solides et développent son économie. D'ailleurs, nous n'avons pas les mains bien propres et certains pays d'Afrique sont l'objet de toutes les convoitises surtout lorsque leur sous-sol regorge de richesses qu'ils n'ont pas les moyens techniques d'exploiter. Nos multi nationales vont généreusement les aider et leur laissent des clopinettes de bénéfice.
Et que penser aussi de ces associations qui vont faire leur marché pour les couples en mal d'enfants ? Avec, paraît-il, de bonnes intentions , et des idéaux ?
En tout cas, l'affaire ci-dessous me révolte et je ne suis pas fière de payer avec mes impôts des fonctionnaires d'état pour faire ce travail-là.
Elisabeth, ressortissante béninoise, se marie avec Claude, ressortissant français le 16 octobre 2005 et
obtient un titre de séjour temporaire " vie privée et familiale " en qualité de conjoint de français.
Ce titre de séjour est renouvelé une première fois au mois de novembre 2006. Quelques mois plus tard,
Claude découvre qu'il est atteint d'un cancer. Il décède le 3 octobre 2007.
Elisabeth, qui vient de déposer une nouvelle demande de renouvellement de son titre de séjour, informe
l'administration de ce décès. Trois semaines plus tard, elle reçoit un refus de séjour accompagné d'une
mesure d'éloignement. Le préfet de l'Indre-et-Loire lui écrit que " même si la rupture de communauté de
vie résulte malheureusement du décès du conjoint français, l’administration ne peut renouveler le titre
de séjour sollicité ".
Elisabeth est parfaitement intégrée en France. Elle est titulaire d'un CDI en qualité d'agent d'entretien
et possède un logement à son nom.
Jeudi 3 avril 2008, elle a été interpellée à son domicile par les services de police et conduite au centre de
rétention en vue de son expulsion qui doit intervenir dans les prochains jours.
Elisabeth a été libérée et assignée à résidence dans l'après midi du 3 par le Juge des Libertés.
Mais son expulsion, qui reste en vigueur, doit intervenir dans les prochains jours.