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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 15:42
"Mettre de l'argent de côté pour l'avoir devant soi, est, pour paradoxale qu'elle soit, une façon comme une autre d'assurer ses arrières à effet de ne pas l'avoir dans le dos."
                                                                                                                              Pierre Dac

Heureusement qu'il y a des gens qui, même disparus, continuent à nous faire rire !


                          





L'argent est préférable à la pauvreté , ne serait-ce que pour des raisons financières ...                                  Woody Allen

Des vivants aussi ,tant mieux !


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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 15:20

"Si l'on bâtissait la maison du bonheur,
la plus grande salle serait la salle d'attente." 
                                                                                                                                     Jules Renard



Bonheur . Sensation qui vient de la contemplation de la misère d'autrui .   Ambroise Bierce

Si tu veux comprendre le mot Bonheur, il faut l'entendre comme récompense et non comme but .
                                                                                                                                       Antoine de Saint Exupéry
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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 14:38

Beau texte de Christian Combaz sur l'homosexualité.

« S'efforcer de conserver pendant vingt ans l'amitié de gens qui vous eussent tourné le dos au moindre soupçon, se moquer avec eux d'un trop bel homme qui passe et que, seul, on eût pourtant suivi ; subir l'influence des imbéciles jusqu'à porter, sur soi-même, le regard de dégoût qu'ils porteraient sur vous ; enfant, adolescent, n'être pas même aimé de ses père et mère pour ce que l'on est ; adulte, se faire passer jusqu'à leur mort auprès d'eux, et parfois jusqu'à sa propre mort, à ses propres yeux, pour ce que l'on n'est pas ; marié, n'être que la moitié d'un mari ; père, grand-père, entendre sans broncher votre fils prétendre qu'il "les" repère tout de suite ; s'efforcer de réussir et de plaire, pour se faire pardonner qui on aime ; tenir sa place dans la cité, faire de la politique, obtenir la Légion d'honneur, gagner enfin le respect d'autrui, de peur d'en connaître un jour la haine ou le mépris : voilà décidément bien trop d'efforts pour un homme ordinaire ».

Christian Combaz             "Constance D "

Combien de familles se demandent pourquoi un fils ou un cousin a disparu ou s'est éloigné, c'est parfois tout simplement parce qu'il ou elle ne pouvait pas dire...être.... ?
Certains attendent la mort de leurs parents pour oser vivre leur relation au grand jour.
O intolérance, O peur de la différence, O légalisme religieux .. quand tu nous tiens !

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 14:31

"Écrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."
                                                                                                                       Marguerite Duras

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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 13:44
Hier, on a fêté les 60 ans de Chantal.
Ses enfants, son mari et sa belle fille lui avait organisé une super fête en grand secret.
Je connais Bernard et Chantal depuis plus de trente cinq ans, j'ai vu naitre leurs trois enfants, ils ont vu naitre les miens.
On ne se voit pas souvent, souvent, mais on est toujours resté fidèle en amitié.
Ce n'est pas seulement dans les moments durs que l'on reconnait ses ami(e)s, c'est aussi sur la durée et quand on regarde le chemin parcouru, les aleas de chacun.
Je me souviendrais toujours qu'après le décès de mon mari, ils sont venus au pied levé, avec une camionnette pour déménager son appartement et m'éviter de payer un loyer en plus.
Je me souviendrais toujours aussi que malgré les grosses erreurs de mon mari, ils en ont toujours gardé un bon souvenir , se souvenant de ses bons côtés sans juger ses erreurs, parlant avec respect de son bon coeur et de sa générosité.
Je me souviens aussi avec une énorme émotion que les derniers mots que m'a dit mon fils Luc, un samedi vers 17 H, c'était : "Tu diras bonjour à Chantal et Bernard." Car, nous devions passé la soirée ensemble .

Chantal et Bernard, c'est la famille d'abord et l'attention à chacun, beaucoup d'amour entr'eux, beaucoup de tendresse et de complicité. Beaucoup d'unité et d'affection !

La devise de Chantal qui m'a toujours marqué. Où qu'elle soit, c'est "D'abord, une grande table !" pour recevoir les enfants, la famille et les amis.

Et, le gâteau était délicieux !


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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 13:38
Il est pas beau mon chèvrefeuille !
Et, je ne peux pas mettre le parfum et le chant des oiseaux.
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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 09:30
Les peuples qui n'ont plus de voix n'en ont pas moins de la mémoire.
                                                                                                                   Benjamin Constant

ça me fait penser à une amie qui est chef de choeur dans une chorale dont j'ai fait partie avant d'emmigrer en Belgique.

Cette amie s'était rendue en Lettonie à l'occasion d'une rencontre "chorales". On sait que les russes adorent le chant et les choeurs.
A l'occasion de cette rencontre, les français avaient appris une petite chanson d'amour en russe, chanson traditionnelle du folklore letton.
Et, lorsqu'ils se sont mis à chanter, à leur grand étonnement, toute la salle s'est levée sans bruit et a chanté avec eux.
L'émotion était palpable et donnait des frissons au point qu'à la fin de la chanson , toute la chorale versait des larmes sans savoir pourquoi.
C'est après une ovation immense qu'ils ont eu l'explication.
 En fait, pendant l'occupation soviétique, il leur était interdit de chanter leur hymne national et lorsque les lettons se retrouvaient au café , en famille ou entre amis, ils chantaient cette petite chanson d'amour en signe d'appartenance à la Lettonie, ce qui n'éveillait pas l'attention de l'armée ou de la police.
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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 09:28
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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 15:08
Marcq en Baroeuil, près de Lille, ingénieur, 30 ans .
En juillet 2006, il se marie avec une jeune femme qui lui ment en lui laissant croire qu'elle est vierge.
La nuit de noces vers quatre heures du matin, ce charmant époux appelle sa famille, furieux, il a été trompé sur le matoss, l'objet utilitaire à sa descendance a déjà servi.
"Papa, papa, mon jouet, il est pas neuf, il a déjà servi . Bouh ou ou ! "
Sur ce, le père du marié aussi délicat et sympatique que le fiston charge la marchandise dans l'auto et retour magasin en pleine nuit. On te rend à papa et maman .
Là-dessus, le charmant époux demande l'annulation de son mariage pour mensonge à un avocat "homme", un certain "Labbé" du barreau de Lille qui ne voit là qu'une affaire de plus à plaider. "Faut bien gagner sa croûte !"
"On ne construit pas un mariage sur un mensonge ."
Et le tribunal annule le mariage .

Bon, tout compte fait, un mariage comme ça, quelle femme, bien dans ses pompes, en voudrait ?

Mais, que de discrétion, que de délicatesse ! Comment peut-on être aussi dépourvu de la moindre tendresse, du moindre amour, de la moindre écoute, de la moindre interrogation  ?
C'est quoi, ce nullard ?

Et, puis, pourquoi a-t-elle menti ?

Mariage arrangé ?
Pression familiale trop importante pour qu'elle puisse oser dire qu'elle avait simplement eu une vie de femme ou pression trop forte pour oser refuser ce mariage avec ce grossier personnage ?
Follement amoureuse ?
Sachant que le gars ne l'épouserait pas si elle n'était pas vierge et sachant qu'elle n'était pas aimée assez pour qu'il passe au-dessus de ce qui est un détail pour la plupart des gens ?
Il est friqué ?
Et, elle l'épousait pour cela, pensant qu'une fois mariée, on n'en parlerait plus.

En tout cas, clairement, on ne sait si elle était amoureuse ou pas, mais, lui, il ne l'aimait pas du tout, mais, alors, pas du tout.
Il épousait un ventre.
Et non cacheté ! Vous vous rendez compte !

Moi, on peut me bassiner avec la religion musulmane, je dis que ce n'est pas le problème. On peut être musulman et avoir de la classe ou de l'amour.
On peut être musulman et être capable d'émotion, de tendresse et de compréhension.
On peut être musulman et pardonner un mensonge, essayer de comprendre le pourquoi.
On peut être musulman et ne pas jeter en pâture son intimité.
D'ailleurs, il n'est écrit nulle part dans le coran que la mariée doit être vierge en se mariant.
Par contre, on peut être musulman, et mufle, ça , c'est sûr !

J'ose espérer que cette femme sera heureuse et qu'elle rencontrera quelqu'un de bien qui lui apportera amour, tendresse ,respect et discrétion .

Nul, Nul, Nul ,ce type !

Comme aurait dit Brassens :
Dois-je battre tambour avec mes parties génitales ?

Elle a menti "oui" sur des choses intimes de sa vie, difficile à raconter sans doute.
Il l'a humiliée, trainée dans la boue, traitée comme un objet.

Le pire, c'est qu'avec ce tapage médiatique, le mariage ne sera peut-être pas annulé.
Sauve-toi, sauve-toi vite. Divorce et demande réparation !
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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 17:26
Fi du chien bellâtre, de ce fat quadrupède, danois, king-charles, carlin ou gredin, si enchanté de lui-même qu'il s'élance indiscrètement dans les jambes ou sur les genoux du visiteur, comme s'il était sûr de plaire, turbulent comme un enfant, sot comme une lorette, quelquefois hargneux et insolent comme un domestique!  Fi surtout de ces serpents à quatre pattes, frissonnants et dés�uvrés, qu'on nomme levrettes, et qui ne logent même pas dans leur museau pointu assez de flair pour suivre la piste d'un ami, ni dans leur tête aplatie assez d'intelligence pour jouer au domino!

    A la niche, tous ces fatigants parasites!

    Qu'ils retournent à leur niche soyeuse et capitonnée.  Je chante le chien crotté, le chien pauvre, le chien sans domicile, le chien flâneur, le chien saltimbanque, le chien dont l'instinct, comme celui du pauvre, du bohémien et de l'histrion, est merveilleusement aiguillonné par la nécessité, cette si bonne mère, cette vraie patronne des intelligences!

    Je chante les chiens calamiteux, soit ceux qui errent solitaires, dans les ravines sinueuses des immenses villes, soit ceux qui ont dit à l'homme abandonné, avec des yeux clignotants et spirituels : « Prends-moi avec toi, et de nos deux misères nous ferons peut-être une espèce de bonheur!»
http://www.piranesia.net/baudelaire/spleen/50chiens.html

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